DSCF2088 (2)Au cours de la dernière commission des escalades bellifontaines (CEB du 4 décembre 2020) Sophie David pour l’ONF et Éric Derio pour le Gersar nous ont rappelé le potentiel des gravures rupestres sur les massifs de Fontainebleau, et tout l’intérêt de le préserver.

Le Groupe d'études, de recherches et de sauvegarde de l'art rupestre (Gersar) est une association créée en 1975 pour étudier l'art rupestre en général et dans le massif de Fontainebleau (Seine et Marne, Essonne) en particulier. Ses actions s’organisent autour de trois actes 1principaux : l’inventaire des gravures, leurs études et leurs préservations.

Les attentes du Gersar en termes de sauvegarde des gravures concernent celles situées sur les circuits d’escalade balisés (fléchés) ou à leur proximité immédiate, mais aussi celles situées sur les voies hors-pistes (non fléchées).

2Actuellement treize circuits d’escalade sont en cours d’entretien et de rénovation. Ce devrait être l’occasion d’engager avec le CoSiRoc un travail en commun de recensement des voies d’escalade à proximité de blocs gravés. Il est convenu que le CoSiRoc fournira le plan des circuits envisagés. Le Gersar indiquera les cavités présentes dans le périmètre immédiat de ce(s) circuit(s) afin de pouvoir identifier les gravures pouvant poser un problème. Des visites de terrain impliquant un baliseur CoSiRoc et un membre du Gersar (Michèle Chevalier, membre du Gersar et représentante du CoSiRoc et Éric Derio sont disponibles pour assurer ce 3travail collaboratif).

 

Le CoSiRoc s’investit depuis très longtemps dans la nécessité de protéger certains blocs qui pâtissent de mauvaises pratiques de la part de quelques grimpeurs qui s’autorisent des voies d’escalade mutilantes pour ces gravures. Une affichette (ci-jointe) destinée à l’attention du grand public et plus particulièrement des grimpeuses et grimpeurs, cosignée par l’ONF, le Gersar, la DRAC et le CoSiRoc sera affichée sur les sites concernés par ces gravures.DSCN2998 (2)

 

 

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Pour ce qui concerne les gravures en dehors des sites officialisés par l’ONF, le CoSiRoc se trouve aussi démuni que le Gersar pour résoudre ce problème, son action ne pouvant s’accomplir que dans le cadre des zones autorisées par la convention signée avec l’ONF.

 

Une prise de contacts auprès des sites Internet et les éditeurs de topos hors circuit qui diffusent l’information relative aux voies d’escalade hors-piste ainsi qu’auprès d’influenceurs semble souhaitable.

La CEB est très attentive à la préservation de ces témoignages et entend suivre régulièrement ce dossier.