imageLe compte-rendu de Essonne Verte Essonne Propre est ici.

Deux informations à la suite de questions et/ou remarques lors de l’opération de samedi 10 avril :

Pourquoi ne pas exploiter, du point de vue de l’escalade, le front ouest de la carrière ?

  • Réponse : le Cosiroc déconseille absolument d’y grimper car la pente qui domine cette petite falaise est une ancienne décharge qui a servi aux anciens habitants du quartier de la Troche pour se débarrasser de leurs déchets végétaux et autres résidus (verres, poteries, tuyaux métalliques, briques cassées, etc. Tout ce que vous pouvez imaginer).

L’ensemble repose sur une pente d’argile très raide avec une adhérence plus qu’aléatoire et seule la végétation (lierre et autres ronces) qui s’est développée en surface permet de le stabiliser, à la condition expresse que le bas de pente de soit pas impacté par des manœuvres de dégagement d’éventuelles sorties de voies de grimpe.

Autre info bien peu connue : il y a une dizaine d’années, lors du curage des vasques de la Bossière, une quantité importante de verres cassés, noyés dans les sables d’icelles, a été éliminée via les diaclases verticales du banc de grès et s’est retrouvée sur le toit des sables sur lequel il repose. Toit accessible, entre autres aux enfants, en rampant sous le banc de grès. Attention danger !

Grimpeurs et autres, entrainement à la spéléo : ailleurs.

Une petite dernière : durant cette journée, les points d’assurage ont été équipés d’un maillon rapide et d’un anneau pour pouvoir réaliser un assurage, type moulinette, plus satisfaisant qu‘une corde passant directement dans l’œil du scellement. Quelques évolutions des points à prévoir (et sangle de 0,5 à 1 mètre nécessaire).