Actualités
Sont regroupées ici les actualités qui ne concernent ni les circuits ni le viaduc des Fauvettes.
La muraillette de Glandelles est un site d’escalade reconnu et fréquenté des grimpeurs depuis de nombreuses années. Située à 5 km au sud de Nemours (à Poligny 77167), c’est la petite falaise du sud de l’Île de France équipée d’une vingtaine de voies de 7 à 15 mètres de hauteur, pour la pratique de l’escalade d’un niveau accessible (du 3 au 5).
Le 0omité départemental de la Fédération Française de la Montagne et de l’Escalade l’avait convenablement rééquipé.
Mais cette année, l’escalade y serait interdite ?
De fait, le site est recensé à l’Inventaire National du Patrimoine Géologique sous l’appellation "Les Conglomérats de Nemours de Glandelles et Portonville à Poligny".
Fin 2023/début 2024 : Ne pas pénétrer dans le site !
En 2005, c’est Le Département de Seine-et-Marne qui a acquis les 20 parcelles constituant l’espace naturel sensible des Carrières de l’Enfer. Depuis, un diagnostic environnemental a été réalisé concernant la flore, l’avifaune, l’herpétofaune, l’entomofaune, l’arachnofaune, avant d’envisager un aménagement complet du site.
Dans un premier temps, un défrichement du coteau a entrainé une forte modification paysagère et permet maintenant de visualiser la falaise comme au siècle dernier.
Les limites du site ne sont pas matérialisées sur le terrain mais quelques parcelles sont néanmoins clôturées pour permettre le pâturage ovin en cours d’expérimentation.
Nous avons contacté le technicien en charge du projet : les Carrières de l'Enfer ENS (Espace Naturel Sensible) retrouve peu à peu son aspect originel de pâture et sera prochainement un espace réglementé ouvert au public.
Le site pourrait de nouveau bénéficier d’une convention avec le Cd de la FFME à partir d’octobre (date à confirmer).
Le site pourrait être inaccessible une petite partie de l’année pour permettre le pâturage des moutons (au printemps) ; des portails de clôture sont prévus pour accéder à la muraillette elle-même.
Une problématique sera de pouvoir communiquer correctement sur les périodes d’ouverture, pour éviter que de lointains pratiquants se heurtent au portail lors d’un jour de fermeture.
Actuellement le site étant en cours de remodelage, il est à peu près entièrement clôturé.
Le Cosiroc et les responsables de l’ENS demandent instamment aux grimpeurs et autres visiteurs de ne pas pénétrer derrière les clôtures, même si les ouvertures d’accès sont ouvertes par suite des travaux en cours et ceci jusqu’à la finalisation de la nouvelle organisation de l’espace des Carrières de l’Enfer ; ne serait-ce que par raison de sécurité de nombreux troncs gisent encore sur le sol et risquent de basculer par suite de la légère pente de plateau.
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La ville de Milly-la Forêt souhaite poursuivre le développement de son potentiel touristique en valorisant son environnement naturel exceptionnel. L’escalade qui est devenue une activité sportive majeure et son potentiel de blocs de grès à proximité de la commune représente un centre attractif indéniable.
Milly-la Forêt a donc organisé son 1er festival d’escalade du 6 au 8 mai 2022. Toutefois, la ville a d’emblée annoncé sa volonté de respecter cet environnement en valorisant le concept d’escalade sur bloc durable : l’objectif est d’organiser un événement qui allie la pratique de l’escalade en tant que sport de plein air et la sensibilisation à son milieu naturel, la forêt.
L’accueil du public était en centre-ville, à proximité de la salle des fêtes (petit mur d’escalade) et la maison du Parc du Gâtinais. Un site en milieu naturel a été aménagé : Hautepierre à partir des compétences techniques de l’ONF, notamment en sécurisant les accès (coupes d’arbres morts pour l’essentiel). Dans ce sens, l’échelle qui permettait d’accéder au point de vue a été démontée. Les services se sont engagés à la remettre en place dès que la manifestation sera terminée. C’est en effet un aménagement historique qu’il convient de préserver.
Ce site est bien connu des randonneurs et des passionnés de témoignages historiques. L’endroit est également parsemé de gravures rupestres qu’il est important de respecter et de préserver. Les voies d’escalade doivent respecter ces témoignages et les éviter. Dans ce sens, et après une visite sur site avec le Gersar et le CoSiRoc, des recommandations ont été formulées sur des balisages pouvant aboutir à des dégradations.
L’escalade de bloc dite « durable » consiste à grimper d’une manière plus respectueuse de la forêt. Protéger les sols et les rochers, la forêt et sa biodiversité, ne pas grimper sur des blocs mouillés par la pluie, ne pas grimper la nuit pour laisser la faune se reposer, penser à ne pas laisser de déchets derrière soi.
Dans ce sens, nous relayons de nouveau l’affiche élaborée avec l’ONF à l’occasion des travaux de la Commission des escalades bellifontaines : ici.
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Le compte-rendu de Essonne Verte Essonne Propre est ici.
Deux informations à la suite de questions et/ou remarques lors de l’opération de samedi 10 avril :
Pourquoi ne pas exploiter, du point de vue de l’escalade, le front ouest de la carrière ?
- Réponse : le Cosiroc déconseille absolument d’y grimper car la pente qui domine cette petite falaise est une ancienne décharge qui a servi aux anciens habitants du quartier de la Troche pour se débarrasser de leurs déchets végétaux et autres résidus (verres, poteries, tuyaux métalliques, briques cassées, etc. Tout ce que vous pouvez imaginer).
L’ensemble repose sur une pente d’argile très raide avec une adhérence plus qu’aléatoire et seule la végétation (lierre et autres ronces) qui s’est développée en surface permet de le stabiliser, à la condition expresse que le bas de pente de soit pas impacté par des manœuvres de dégagement d’éventuelles sorties de voies de grimpe.
Autre info bien peu connue : il y a une dizaine d’années, lors du curage des vasques de la Bossière, une quantité importante de verres cassés, noyés dans les sables d’icelles, a été éliminée via les diaclases verticales du banc de grès et s’est retrouvée sur le toit des sables sur lequel il repose. Toit accessible, entre autres aux enfants, en rampant sous le banc de grès. Attention danger !
Grimpeurs et autres, entrainement à la spéléo : ailleurs.
Une petite dernière : durant cette journée, les points d’assurage ont été équipés d’un maillon rapide et d’un anneau pour pouvoir réaliser un assurage, type moulinette, plus satisfaisant qu‘une corde passant directement dans l’œil du scellement. Quelques évolutions des points à prévoir (et sangle de 0,5 à 1 mètre nécessaire).
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Depuis le 1er janvier 2016 et afin de favoriser le développement maîtrisé des sports de nature, chaque département se doit d’élaborer un PDESI (plan départemental des espaces, sites et itinéraires relatifs aux sports de nature) qui regroupe l'ensemble des activités de pleine nature (escalade, cyclotourisme, randonnée pédestre, spéléologie, etc.). Les modifications apportées aux lieux inscrits à ce plan doivent faire l'objet d'un avis de la commission départementale (la CDESI).
Pour l’Essonne, a défini son nouveau PDESI en janvier 2022 ; à cette occasion un échange a eu lieu entre l’AEV (l’Agence des Espaces Verts de la Région d’Ile de France) et le CoSiRoc dans la perspective de proposer le Bois du Roussay d’Etréchy dans le projet de 2023. Dans cette perspective, une réunion sur site a eu lieu le 16 mars 2022 avec les principaux acteurs sur le site.
Cette forêt accueille un petit site d'escalade très sympathique, adapté pour des escalades d'un niveau abordable (blanc enfant, vert-clair facile, jaune peu difficile et orange assez difficile) mais avec un superbe bloc d'arrivée de l'orange très engagé (7 mètres).
Le compte rendu de cette réunion est ici.
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Les grimpeurs amoureux des sites naturels d’escalade se confrontent depuis toujours aux chasseurs qui fréquentent parfois les mêmes espaces naturels. Le plus souvent, les rencontres de ces passionnés se passent bien. Sur la plupart des sites d’escalade de blocs, la règlementation coordonne très précisément les temps de chasses et les espaces sont alors balisés. C’est le cas en Seine et Marne des forêts domaniales de Fontainebleau, ou en Essonne de la forêt des Grands Avaux ou de Chamarande.
C’est un peu plus compliqué pour les autres sites ; le plus souvent, les parcelles de terrain sont privées et chaque année les propriétaires sont réunis pour attribuer un droit de chasse aux fédérations locales. Les chasseurs paient ensuite une contribution qui les autorise à utiliser un territoire délimité ; le plus souvent, des panneaux signalent les limites de ces chasses.
La plupart des grimpeurs amoureux des espaces naturels conçoivent ces activités de chasse. Mais tous n’en sont pas convaincus et quelques-uns s'y opposent même parfois assez farouchement. Les chasseurs eux aussi le plus souvent amoureux des espaces naturels, justifient leur activité notamment par la nécessité de réguler les populations animales. La grande majorité d’entre eux sont très respectueux des autres utilisateurs et s’attachent à développer des relations apaisées.
Chez les grimpeurs, comme chez les chasseurs, il doit y avoir la même proportion d’individus qui a beaucoup de difficultés à comprendre les autres communautés… Le CoSiRoc souhaite, depuis longtemps, favoriser ce dialogue apaisé avec les chasseurs.
Dans ce sens et à la suite de la visite du Président du Conseil Départemental de l’Essonne aux Grands Avaux (voir l’article : Les Grands Avaux phare de l’Essonne) une rencontre a pu être organisée dans les locaux du Conseil Départemental de l’Essonne le mardi 27 octobre avec le Vice-Président de la Fédération Interdépartementale des Chasseurs d'Île-de-France., les représentants du département et ceux du CoSiRoc.
Le compte-rendu de cet échange est ci-joint. Les espaces d’escalade en Essonne sont répertoriés sur cette carte.
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